Tél : 02 98 95 12 31 | Courriel : umih29@wanadoo.fr
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Ces dernières années, la croissance exponentielle des locations sauvages de courte durée a en effet, profondément bouleversé la physionomie de nos territoires avec des effets délétères pour le tissu économique et social.
Cette démarche très attendue par des milliers de professionnels permettra de réguler l'essor des meublés non classés en alignant les règles fiscales et réglementaires sur celles des locations longue durée.
Dans le cadre du débat parlementaire, l'UMIH et Gîtes de France souhaitent que l'abattement forfaitaire maximal soit réservé aux meublés faisant l'objet d'un classement et qui ne sont pas situés dans des zones géographiques présentant un déséquilibre significatif entre l'offre et la demande de
logements.
Pour les deux organisations, il est en effet essentiel de promouvoir les démarches de classement qui permettent de structurer l'offre d'hébergement et préserver le potentiel touristique des territoires ruraux.
Pour l'UMIH, il est aujourd'hui nécessaire de se doter de règles plus justes au niveau national tout en préservant la capacité des territoires à tenir compte des spécificité locales en matière de logement.
Le réseau Gîtes de France® souhaite quant à lui, préserver sa spécificité car l'immense majorité de ses hébergements a fait le choix de la qualité en s'inscrivant dans une démarche de classement et un suivi régulier de cette qualité. Par ailleurs, Gîtes de France® propose que les zones agricoles et zone boisées puissent être intégrées aux territoires ruraux.
Ce protocole entre les deux organisations va faciliter la mise en place
d'actions communes pour mettre en lumière les territoires ruraux et leur richesse.
Catherine Quérard, présidente du GHR et Thierry Marx, président de l'UMH viennent d'écrire au ministre de l'Économie afin de lui demander d'organiser dans les meilleurs délais, une réunion au cours de laquelle leurs organisations professionnelles pourront, sous son égide, convenir avec les principaux fournisseurs et distributeurs d'énergie des modalités de renégociation des contrats ayant des tarifs « hors sol » mettant en péril la viabilité de leurs adhérents.
Les deux présidents, eux-mêmes à la tête de plusieurs restaurants à Nantes et Paris, et sous le coup de contrats en électricité à des tarifs exorbitants, expliquent, chiffres à l'appui, la situation financière intenable à laquelle sont confrontés les professionnels de l'hôtellerie-restauration.